La Mer : retour sur l’une des plus belles chansons de Charles Trenet

Depuis 1946, La Mer s’est installée au panthéon des plus belles chansons françaises.

Charles Trenet a mis trois ans pour la composer et l’interpréter.

L’histoire démarre trois ans auparavant, alors qu’il longe la Méditéranneée en train avec ses proches collaborateurs. Tout est prêt, la mélodie est empruntée à Heart and Soul, son pianiste Léo Chauliac trouve le rythme. Mais Charles Trenet trouve la chanson "solennelle et rococo".
Ce n’est qu’en 1946 donc, qu’un producteur le pousse à l’enregistrer.

La version anglaise, Beyond the Sea, fera voyager le tube du "fou chantant" à travers la planète.

Les paroles :

La mer
Qu'on voit danser
Le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie
La mer
Qu'au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer
Bergère d'azur, infinie
Voyez
Près des étangs
Ces grands roseaux mouillés
Voyez
Ces oiseaux blancs
Et ces maisons rouillées
La mer
Les a bercés
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie
La mer
Qu'on voit danser
Le long des golfes clairs
A des reflets d'argent
La mer
Des reflets changeants
Sous la pluie
La mer
Au ciel d'été confond
Ses blancs moutons
Avec les anges si purs
La mer
Bergère d'azur, infinie
Voyez (voyez)
Près des étangs (près des étangs)
Ces grands roseaux mouillés (voyez ces roseaux)
Voyez (voyez)
Ces oiseaux blancs (ces oiseaux blancs)
Et ces maisons rouillées (la-la-la-la-la-la)
La mer
Les a bercés (les a bercés)
Le long des golfes clairs
Et d'une chanson d'amour
La mer
A bercé mon cœur pour la vie